Quelles sont les conséquences de la pandémie et du confinement sur notre environnement, la faune et la flore ?

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De nombreux points positifs à garder en mémoire pour l'après-confinement :

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Les animaux des villes ressortent : on entend les oiseaux qui chantent davantage. Les bruits humains ne les réduisent plus à une communication restreinte. Comme ce confinement arrive avec le printemps, les oiseaux ne sont pas dérangés par les humains pour confectionner leurs nids, les services des espaces verts étant à l'arrêt. Les buissons sont emplis de vie.

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Les hérissons et les chats sont plus nombreux et circulent davantage. Les portées se préparent.

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La nature reprend ses droits en ville : les fleurettes de printemps s'épanouissent sur les gazons. C'est magnifique. De nombreux insectes apparaissent : mouches, moucherons, abeilles, bourdons. C'est très beau et rassurant sur les capacités de la nature à se régénérer. On n'entend plus les bruits des taille-haies électriques. La nature reprend ses droits dans toute sa beauté.

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Les nuisances sonores ont presque disparu, et la pollution a grandement diminué, on respire mieux.

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Nous sommes confinés avec nos animaux de compagnie, et isolés des humains. Nous pouvons ainsi apprécier le bonheur que nous apportent les animaux qui sont nos compagnons de vie : leur joie, leurs jeux, leur affection et leur vitalité contagieuses. Même les nécessaires sorties de nos chiens nous a été bénéfiques. Les animaux nous ont apporté la chaleur et l'empathie qui nous manquaient dans l'isolement, preuve s'il en était encore besoin, de la richesse de leur présence. Certaines personnes isolées n'avaient plus qu'eux comme seules présences.

Nous avons redécouvert leur force communicatrice.

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Deux points négatifs essentiellement dûs à l'absence de règlementation et à la peur :

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Les animaux protégés par les humains et nourris par eux (pigeons, et chats essentiellement) ont plus de mal à trouver leur nourriture. Leur nombre a augmenté avec les abandons et les naissances.

A Neuilly sur Marne, les nourricières ont continué à nourrir les chats et les pigeons malgré le flou de l'autorisation de sortie. Le nourrissage des chats a maintenant été autorisé officiellement, comme mission non interrompue de protection. (décret)

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La reproduction des chats errants n'est pas freinée par les actions des associations mises à l'arrêt, et il faut s'attendre à une prolifération très importante de chatons.

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Les vétérinaires étant réquisitionnés et cantonnés par règlement à certaines tâches, il a été difficile, voire impossible de faire nos actions de stérilisations, même si un décret du Ministère de l'Agriculture vient enfin de les autoriser. (fin mars)

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La peur de la contamination a poussé des personnes à abandonner leurs animaux. Or, les animaux ne peuvent nous transmettre le COV 19 et ne sont pas porteurs sains. Seule la peur, l'absence d'empathie et l'ignorance en sont les causes.

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Certaines personnes ont nettoyé leur animal avec des produits dangereux : eau de Javel, gel hydro-alcoolique, alcool, ce qui a provoqué empoisonnements et coma éthylique.

Le plus simple est le meilleur : de l'eau et du savon, la molécule COV 19 étant enveloppée d'une membrane lipidique, le savon suffit à la détruire.

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